Jusqu’où ira la dématérialisation de la monnaie ?
La réponse réside en partie dans la création du Bitcoin en 2009 par Satoshi Natakomo. Sous ce pseudonyme se dissimule un collectif ayant entrepris la création du Bitcoin. Les « mineurs » qui font partie du système ont pour rôle de valider les transactions effectuées, entre une personne A et une personne B, au sein d’un bloc. Les suites de blocs liés les uns aux autres sont appelées « blockchain ». Le travail des mineurs est initialement récompensé à l’aide de Bitcoins.
La cryptomonnaie est bien de la monnaie et pas seulement un instrument de circulation de la monnaie. Le Bitcoin ne peut cependant être considéré comme une monnaie complète. En effet, il peut servir d’unité de compte, mais sa volatilité est grande.
Depuis 2012, son cours a considérablement augmenté et il est coté sur le Chicago Board Options Exchange depuis décembre 2017. En quelques jours, il a atteint la valeur de 20 000 euros : c’était le 17 décembre 2017.
En outre, le Bitcoin peut certes servir d’intermédiaire des échanges, mais il n’est pas accepté par tous et pour toutes les transactions. Seule l’entreprise Microsoft accepte le Bitcoin partout dans le monde ; d’autres entreprises l’acceptent parfois, à l’image de Dell ou Expedia.
Enfin, le Bitcoin n’est pas une réserve de valeur fiable. L’Autorité bancaire européenne le considère comme peu viable en raison de sa volatilité (rapport de juillet 2014). Ainsi, le Bitcoin est aujourd’hui davantage un instrument de spéculation qu’une véritable monnaie, comme on peut le constater sur le Graphique 5.2.
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